Depuis la fin des années 1960, Charly était mon ami. Nous prenions alors nos vacances ensemble, parfois à Canfranc, parfois à Gramat dans sa maison de famille. Charly m’a succédé à l’école d’éducateurs, nous avons été assistants la même année, en 1974, nous avions le même directeur de thèse, François Chazel… Il se sentait proche de Raymond Boudon, alors que j’avais rejoint l’équipe d’Alain Touraine, mais je ne me souviens pas que ces choix, pour le moins différents, nous aient opposés. J’ai vu Charly jusqu’à la fin, quand il était très faible, quand il ne pouvait plus parler, mais quand son regard le rendait si vivant, quand Lucienne s’efforçait de lui offrir une vie sociale ressemblant encore à la vie. Aujourd’hui je pleure un ami, pas seulement un collègue dont j’admirais l’œuvre rigoureuse et austère pourtant si éloignée de mon propre travail. Après la disparition de Didier, celle de Charly me laisse de plus en plus seul.
L’histoire de Charly est celle du département de sociologie. Un département un peu hétéroclite, placé sous l’autorité libérale de François Chazel, dans lequel chacun faisait ce que bon lui semblait et, dans quelques cas, ne faisait pas beaucoup de recherche. Charly s’était lancé dans une thèse érudite sur la sociologie de la mobilité sociale qui sera publiée en 1993. C’était un enseignant rigoureux et un ami aimant la vie et ses plaisirs. Dans un cas, il était Charles-Henry, dans l’autre, il était Charly.
Au tournant des années 1990, le monde académique a changé. Sauf à risquer de disparaître, le département de sociologie a dû se mettre au travail. Nous nous sommes installés place de la Victoire, des collègues très actifs ont été recrutés, je pense à Joël Zaffran, à Georges Félouzis, à Jean-Marie Renouard, Didier Lapeyronnie nous a rejoints, Danilo Martuccelli a passé trois ans avec nous. Des thèses ont été soutenues et quelques étudiantes et quelques étudiants ont été recrutés. Puis d’autres vagues de recrutement ont eu lieu, un laboratoire a été créé, le Lapsac, la culture de la recherche s’est installée. Aujourd’hui perçue comme une évidence, cette mutation n’aurait pas été possible sans Charly.
Jusqu’à la publication de son dernier ouvrage, Sociologie des croyances et de la foi, en 2022, écrit dans des conditions extrêmement difficiles, Charly a publié une dizaine de livres, parfois seul, parfois avec d’autres comme Ronan Hervouet ou Raymond Boudon. Il a publié plusieurs dizaines d’articles. Cette œuvre érudite et parfois difficile n’est ni une simple histoire de la sociologie, même si L’histoire de la sociologie a été rééditée plusieurs fois, ni une critique épistémologique de notre discipline. Elle est tout à la fois parce qu’elle me semble portée par la recherche des conditions de production de vérités scientifiques aussi limitées soient-elles. On est loin de l’air du temps, de ses vérités toutes faites, de ses querelles convenues et de ses postures. Charly a choisi l’austérité intellectuelle a priori si opposée à son goût pour le bonheur de vivre.
Charly a contribué à l’histoire du département quand il a dirigé des thèses et s’est assuré du destin de ses étudiants, quand il a organisé avec Ronan un colloque sur Durkheim, quand il a été membre du comité de rédaction de la Revue Française de Sociologie, quand il a été membre du jury d’agrégation. Directeur du département entre 2001 et 2007 en succédant à Michel Jamet, il a dû affronter quelques tempêtes. Il a dirigé le Lapsac et a joué un rôle essentiel dans la formation du Centre Émile Durkheim. Entrant dans la maladie peu de temps après son départ à la retraite, il pouvait avoir le sentiment d’avoir « fait son boulot », d’avoir écrit une œuvre, d’avoir enseigné, d’avoir soutenu ses étudiants, d’avoir pris ses responsabilités. Charly avait des convictions théoriques robustes et bien établies, mais je ne me souviens pas qu’il ait manifesté le moindre sectarisme et le moindre désir d’assoir son autorité.
Il nous faudra un jour rendre hommage à l’œuvre scientifique de Charly. Mais aujourd’hui c’est à la vie-même de Charly que la sociologie bordelaise doit rendre hommage. Une vie dans laquelle les amitiés ont compté autant que les idées, une vie dans laquelle les ambitions ont moins pesé que le désir de créer un collectif, une équipe, une bande d’amis. Pour moi, au terme de cinquante-cinq ans d’amitié avec Charly, c’est presque toute une vie qui s’en va avec lui.
François Dubet
Retrouvez également l'hommage d'Olivier Cousin
Dernière mise à jour :
La carrière universitaire de Charles-Henry Cuin
Carrière universitaire
- Professeur des universités en sociologie à l'université Victor Segalen-Bordeaux 2, puis université de Bordeaux : 1999-2015
- Professeur émérite à l'université de Bordeaux: 2015-2019
Responsabilités administratives au sein de la faculté de sociologie
- Directeur du Département de Sociologie de l’Université Bordeaux Segalen: 2001-2007
- Directeur du Laboratoire d’analyse des problèmes sociaux et de l’action collective – LAPSAC (EA 495) : 2007-2010
- Membre du Conseil scientifique du Centre Émile-Durkheim (UMR 5116) : 2011-2015
- Membre élu du Conseil de la Faculté des Sciences de l’Homme de l’Université Bordeaux-Segalen, 1995-2012
Responsabilités scientifiques
- 1997-1999 : Membre du jury national de l’Agrégation de Sciences sociales
- 2003-2007 : Membre nommé du Conseil national des universités -19ème section
- 2001-2007 : Membre du comité scientifique de la revue Sociologie et sociétés – Presses de l’Université de Montréal – Canada
- 2004-2010 : Responsable de l’organisation des enseignements de Sociologie de l’École doctorale francophone des sciences sociales (AUF) de l’Université de Bucarest – Roumanie
- Membre du comité de rédaction de la Revue française de sociologie (CNRS)
- Membre du conseil scientifique de la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine (MSHA)
Distinctions
- Officier dans l’Ordre des Palmes académiques (28 juillet 2006)
- Chevalier dans l'Ordre national du Mérite (24 novembre 2021)
Retrouvez les publications de Charles-Henry Cuin
OUVRAGES
Charles-Henry CUIN, Sociologie des croyances et de la foi, Presses Universitaires de France, (« Que sais-je ?»), 2019.
Charles-Henry CUIN, Durkheim. Modernité d’un classique, Paris, Hermann (« Société et pensées »), 2011, 206 p.
Charles-Henry CUIN, Ce que (ne) font (pas) les sociologues. Petit essai d'épistémologie critique, Genève, Librairie Droz ("Travaux de sciences sociales"), 2000, 214 p.
Charles-Henry CUIN, Les Sociologues et la mobilité sociale, Paris, Presses Universitaires de France ("Sociologies"), 1993, 304 p.
Ouvrages collectifs
Charles-Henry CUIN, Fr. GRESLE (†) et R. HERVOUET, Histoire de la sociologie. De 1789 à nos jours, Paris, La Découverte ("Grands Repères Manuels"), 2017, 284 p.
Émile VICTOIRE (Pseudonyme coll.), Sociologie de Bordeaux, Paris, La Découverte (« Repères »),2007, 128 p. (2ème édition revue et complétée : 2014)
Raymond BOUDON, Charles-Henry CUIN et A. MASSOT, L'Axiomatique de l'inégalité des chances, Québec, Presses de l'Université Laval – L'Harmattan, 2000, 207 p.
Charles-Henry CUIN et Fr. GRESLE, Histoire de la sociologie, Paris, La Découverte ("Repères"), 1992 (2 volumes : I – Avant 1918, II – Depuis 1918) 122 p. + 124 p. Traductions portugaise, albanaise, roumaine, tchèque. 3ème édition : 2008.
Charles-Henry CUIN, J.–Cl. GUYOT et al., L'Échec scolaire. Processus d'identification et de prise en charge spécialisée, Paris, P.U.F. (Publications du CTNERHI, n° 152), 1988, 256 p.,
Ouvrages dirigés
Charles-Henry CUIN et Ronan HERVOUET (Dir.), Durkheim aujourd’hui, Paris, Presses Universitaires de France ("Le Sens social"), 2018.
Charles-Henry CUIN et Patrice DURAN (Dir.), Le Travail sociologique : du Concept à l’analyse. Mélanges en hommage à François Chazel, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne (« L'intelligence du social »), 2011, 230 p.
Charles-Henry CUIN (Dir.), Durkheim d'un siècle à l'autre. Lectures actuelles des 'Règles de la méthode sociologique', Paris, Presses Universitaires de France ("Sociologies"), 1997, 294 p.
Direction de n° spécial de revue
« Lire Durkheim aujourd'hui », numéro spécial de L'Année sociologique (vol. 49/1999, n°1).
ARTICLES ET CONTRIBUTIONS
Dans des revues scientifiques
« Réponse à Roger Pouivet » (à propos de son article : « Christianisme, épistémologie et sciences humaines », ASSR, 2015,169), Archives de sciences sociales des religions, 2016, vol. 173, pp. 245-264.
« La sociologie des croyances religieuses à ses frontières », Sociologie, 2013, vol. 4(1), pp. 81-86.
« Les croyances religieuses sont-elles des croyances comme les autres ? » in Social Compass, 2012, vol. 59(2), pp. 221-238.
« Esquisse d’une théorie sociologique de l’adolescence » in Revue européenne des sciences sociales, 2011, vol. 49/2, pp. 71-92.
« Émile Durkheim à Bordeaux (1887-1902) : un fécond mais pénible exil », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, N° 13-14 (« Éduquer, instruire et former à Bordeaux et en Bordelais de l'Ancien Régime à nos jours ») - 2008, pp. 171-182.
« La nature du savoir sociologique : considérations sur la conception wébérienne », L’Année sociologique, 2007, vol. 56/2, pp. 369-388.
« Où en est la sociologie ? Réflexions d’un sociologue français » (en russe : Вкаком состояни инаходится социология?), Sotsiologuitcheskie isslédovania, Moscou, 2006, n°8, pp. 13-20.
« La démarche nomologique en sociologie (Y a-t-il des lois sociologiques ?) », Schweizerische Zeitschrift für Soziologie / Revue suisse de sociologie, Zurich, 2006, vol. 32/1, p. 91-118.
« Le paradigme ‘cognitif’ : quelques observations et une suggestion », Revue française de sociologie, 2005, 46-3, pp. 559-572 (suivi d'une réponse de R. Boudon).
« Division du travail, inégalités sociales et ordre social : note sur les tergiversations de l'analyse durkheimienne » in Revue européenne des sciences sociales, XLII, 2004, n° 129, pp. 95-103.
« Le balancier sociologique français : entre individus et structures », Revue européenne des sciences sociales, XL, n° 124, 2002, pp. 253-262.
« Les sociologues et l'obsession compréhensive. Une lecture néo-positiviste de Max Weber » (en russe : Социологи и одержимость пониманием. Неопозитивистское прочтение Макса Вебера), Sotsiologuitcheskie isslédovania, Moscou, 2001, n°12, pp. 3-15 (en russe).
« Émotions et rationalité dans la sociologie classique. Les cas de Weber et Durkheim », Revue européenne des sciences sociales, XXXIX, n° 120, 2001, pp. 77-100.
« La sociologie classique et les émotions », Cahiers de l'École, Publication annuelle de l'École doctorale des Sciences humaines et sociales, Université Victor Segalen-Bordeaux II , 1/2001, pp. 14-40.
« Lire Durkheim aujourd'hui », présentation du numéro spécial de L'Année sociologique (vol.49/1999, n°1, pp. 21-26).
« Les conduites professionnelles des jeunes Russes » (avec R. HERVOUET), in Archives aquitaines de recherche sociale, 1998, N° spécial.
« L'art de classer des sociologues », in Cahiers art et science, IV, 1997, pp. 95-110.
« La sociologie et la mobilité sociale : les énigmes du cas français », in Revue française de sociologie, XXXVI, 1, 1995, pp. 33–60.
« Problèmes d'une histoire de la sociologie », in Archives aquitaines de recherche sociale, N° Spécial1992/1993, pp. 97–105.
« Durkheim et l'inégalité sociale : les avatars et les leçons d'une entreprise », in Recherches sociologiques (Univ. Cath. de Louvain, Belgique), XXII (3), 1991, pp. 17–32.
« Sorokin et le 'Social Mobility' de 1927 : Naissance et mise en œuvre d'une problématique sociologique », in L'Année sociologique, 38, 1988, pp. 275–308.
« Durkheim et la mobilité sociale », in Revue française de sociologie, XXVIII (1), 1987, pp. 43–64.
« Analyse systémique et sociologie de la mobilité sociale », in L'Année sociologique, 33, 1983, pp.249–269.
« Les Étrangers en Aquitaine, 1962-1968 », in Bulletin de l'Institut aquitain d'études sociales, II (11 et12), 1972, pp. 8–24 et 3–27.
Dans des ouvrages collectifs
« Durkheim, la foi et les deux côtés de la ‘Force’ » in Ch.-H. CUIN et R. HERVOUET (Éd.), Durkheim aujourd’hui, Paris, Presses Universitaires de France, 2018, pp. 100-126.
« Une théorie sociologique de l’existence de Dieu ? Le statut du divin chez Durkheim » in M. BÉRA (Éd.), Les Formes élémentaires de la vie religieuse, cent ans après, Paris, Garnier, 2019.
« Émile Durkheim, 1858-1917 », in Ministère de la culture et de la communication, Commémorations nationales 2017, Paris, Éditions du Patrimoine, 2016, pp. 210-212.
« L’obscur objet de la sociologie religieuse : quelques réflexions sur le naturalisme durkheimien » in G. BRONNER et R. SAUVAYRE (Éd.), Le Naturalisme dans les sciences sociales, Paris, Hermann, 2011.
« L’étude empirique des croyances religieuses : perspectives de recherche » in CUIN Charles-Henry et Patrice DURAN (Éd.), Le Travail sociologique : du Concept à l’analyse. Mélanges en hommage à François Chazel, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2011, pp. 181-193.
« About the Rationality of Religious Beliefs » in CHERKAOUI Mohamed and Peter HAMILTON (Eds), Raymond Boudon. A Life in Sociology, Oxford, The Bardwell Press, 2009, vol. 2, pp. 125-143.
« Les sociologues et l'obsession compréhensive : Réflexions épistémologiques sur les voies de l'interprétation dans les sciences sociales », in CHARLIER Jean-Émile et Frédéric MOENS (Éd.), Observer, décrire, interpréter, Lyon, INRP (« Éducation, politiques, sociétés »), 2007, pp. 185-203.
« L’interprétation sociologique. Réflexions néo-positivistes », in FARRUGIA Francis Éd.), L'Interprétation sociologique. Les auteurs, les théories, les débats, Paris, L’Harmattan (« Logiques sociales, série Sociologie de la connaissance »), 2006, pp. 105-119.
« Joseph Aloïs SCHUMPETER » in BORLANDI Massimo, BOUDON R., CHERKAOUI M. et B. VALADE, Dictionnaire de la pensée sociologique, Paris, P.U.F., 2005, pp. 626-628.
« Robert K. MERTON » in BORLANDI Massimo, BOUDON R., CHERKAOUI M. et B. VALADE, Dictionnaire de la pensée sociologique, Paris, P.U.F., 2005, pp. 449-451.
« Esistono leggi sociologiche ? » in BORLANDI Massimo et Loredana SCIOLLA (Éd.), La Spiegazionesociologica. Metodi, tendenze, problemi, Bologna, Il Mulino (« Prismi »), 2005, pp. 33-44.
« L’état des savoirs en sociologie » in Coll., L’Enseignement des sciences économiques et sociales, Paris, Ministère de l’ÉNESR (« Les Actes de la DESCO »), 2005, pp. 18-26.
« Sociology » in MURRAY Christopher J. (Ed.), Encyclopedia of Modern French Thought, New York-London, Fitzroy Dearborn, 2004, pp. 589-593.
« Durkheim » in MURRAY Christopher J. (Ed.), Encyclopedia of Modern French Thought, New York- 6London, Fitzroy Dearborn, 2004, pp. 191-194.
« Social Mobility Effects on Social and Cultural Dynamics According to P.A. Sorokin », in KRAVCHENKO Serguei and Nikita POKROVSY, Return of Pitirim Sorokin, Moscow, International Kondratieff Foundation, American Univ. in Moscow, 2001, pp. 152–157.
« Sociologie sans paroles : Durkheim et le discours des acteurs », in BORLANDI Massimo et CHERKAOUI Mohamed (Éd.), Le Suicide. Un siècle après Durkheim, Paris, P.U.F. (« Sociologies »), 2000, pp. 125–146.
« Inégalité sociale » ; « Mobilité sociale » ; « Réussite sociale » ; « Stratification sociale » in A. AKOUN et P. ANSART (Éd.), Dictionnaire de sociologie, Paris, Le Seuil–Le Robert, 1999.
« Une méthode peut en cacher une autre : des ‘Règles’ au ‘Suicide’ », in Ibid., pp. 169–188.
« Durkheim d'un siècle à l'autre. Présentation », in Charles–Henry CUIN (Éd.), Op. cit., 1997, pp. 7–12.
« Durkheim et Mauss à Bordeaux : naissance de l'ethnologie scientifique française », in Coll., L'Ethnologie à Bordeaux, Hommage à Pierre Métais, Presses universitaires de Bordeaux, 1995, pp.129-139.
« Mobilité sociale » in Encyclopédie philosophique universelle (Tome II : Les notions philosophiques, dictionnaire), Paris, P.U.F., 1990, pp. 1640-1643.
« Behaviorisme » ; « Conflits » ; « Consensus » ; « Fonction » ; « Fonctionnalisme » in Ph. BESNARD, R. BOUDON, M. CHERKAOUI et B.-P. LECUYER (Éd.), Dictionnaire de la sociologie, Paris, Larousse (« Essentiels »), 1989 (rééd. 1993).
« Durkheim et l'éducation : d'un défi scolaire à l'autre » in Coll., Durkheim, 100 ans de sociologie à Bordeaux (1887–1987), Bordeaux, Socio–Diffusion, 1987, 67 p. (pp. 25–29).
Vulgarisation
« Les vendanges bordelaises de Durkheim », Phaéton, 2017, 3, pp. 29-44.
« Préface » à l’ouvrage de P. VENDASSI, Chrétiens de Chine. Affiliations et conversions au XXIe siècle, Rennes, PUR, 2016, p. 9-10.
« Émile Durkheim, 1858-1917 », Notice in Ministère de la culture et de la communication, Commémorations nationales 2017, Paris, Éditions du Patrimoine, 2016, pp. 210-212.
« L’Entretien », Revue annuelle 12 mois, 2014, n°4, Centre Émile-Durkheim (p. 2).
« Préface » à l’ouvrage de B. CASTETS-FONTAINE, Le Cercle vertueux de la réussite scolaire : le cas des élèves de Grandes Écoles issus de "milieux populaires", EME-Intercommunications, 2011.
« Durkheim et Bordeaux », Allocution prononcée lors de l’inauguration de la Résidence étudiante Émile-Durkheim (Crous), à Pessac, le 21/10/2010.
« Pour une sécularisation des religions », Tribune in Libération (« Rebonds ») du 3/03/2010 (p. 20).